Et maintenant la grippe aviaire!
Voici qu'une pluie d'articles s'abat sur nous pour avertir des dangers d'une imminente pandémie de grippe aviaire (H5 N1).
Pour le moment, il n'y a rien, sinon des "traces détectées dans du lait" ou quelques cas ailleurs dans le monde. Aucun cas de transmission entre humains n'a été constaté. Mais sachez-le, la situation est extrêmement grave. Ainsi, un macroéconomiste reconverti en épidémiologiste et immunologiste nous avertit que la maladie "tue actuellement plus de la moitié des personnes infectées".
L'auteur se montre cependant rassurant un peu plus loin en affirmant que finalement "5 % des personnes infectées pourraient mourir si le virus se propageait à l'homme". Voire même que seulement "1 % des personnes infectées seraient hospitalisées et que 0,25 % d'entre elles décéderaient"... ce qui ferait un taux de létalité de 0,0025%.
Un tel numéro d'équilibriste mérite le respect. On pourrait en rire si c’était un cas isolé mais c’est généralisé à toute la presse subventionnée qui tente de faire paniquer alors que si l’on regarde objectivement les faits, la “menace” est loin d’être aussi évidente qu’on veut bien nous le faire croire. Le Daily Mail annonce ainsi que la grippe aviaire pourrait tuer un américain sur quatre :
Les médias tentent donc de faire paniquer. Serait-ce du au fait qu’un vaccin existe? La France a par exemple vacciné 25 millions de canards. Mais ce n’est pas suffisant et comme pour le covid, le but est de vacciner les 8 milliards d'êtres humains que compte la planète. Même s’ils sont en faillite, les États sont prêts à payer pour ces nouvelles dépenses... tout cela en prévision d'un virus dont la possible dissémination reste très hypothétique. Il suffit de lire avec un minimum d’attention les articles de la presse subventionnée pour se rendre compte que tout cela ne tient pas.
L'Europe a ainsi deux vaccins pour les humains sous le coude. Comme le virus de la grippe aviaire ne s'est encore jamais disséminé dans des populations humaines, impossible de faire une étude aléatoire en double aveugle contre placebo, seule à même de garantir l'efficacité habituelle de 95%. L'EMA (l'agence européenne du médicament) en est donc réduite aux études du fabricant (dont elle ne donne aucun lien pour les consulter) qui affirme que ses deux vaccins font augmenter le nombre d'anticorps.
Pour combien de temps? On ne sait pas.
Et les effets indésirables? Doit-on être surpris d’apprendre qu’il ne s’agit que de maux de tête et d’une petite douleur au point d'injection?
Si ces vaccins sont encore des traditionnels avec virus inactivé, Moderna, avec son ARNm est sur les rangs. On notera avec intérêt que le fabricant, Seqirus, est fier d'affirmer que son vaccin "contient un adjuvant, une substance qui contribue à renforcer la réponse immunitaire au vaccin". Alors que les adjuvants, généralement à base d'aluminium, sont suspectés de jouer un rôle dans l'actuelle épidémie d'autisme. D’ailleurs, lors de la “pandémie” de H1 N1 en 2009-2010, un scandale avait éclaté à ce sujet lorsque les médias allemands, qui faisaient alors encore un peu leur travail, avaient révélé que les politiciens allaient recevoir un “vaccin spécial”… sans adjuvant.
Apparemment, les États-Unis et l'Union Européenne sont prêts à lancer une campagne massive et à vacciner toute leur population en cas de foyer de contamination. Vu le ramdam après 20 cas de rougeole et la campagne de vaccination qui a été lancée avec interdiction aux non vaccinés d'entrer dans une école s'il y a un seul cas (cf. document ci-dessous), il en faudra peu pour que la machine s'emballe. Il est vrai que les centres de vaccination sont vides et que les employés se tournent les pouces. Il est temps de remettre tout ce petit monde au travail.
On est donc à deux doigts de revivre l'épisode du covid et l'on nous rejoue la même partition. Espérons que ce n'est que de l'esbrouffe de la part de l'OMS qui met la pression pour faire adopter son fameux traité sur les pandémies. Sinon on pourrait repartir avec les confinements, les masques, le passeport vaccinal et tout ce qui s'en vient avec.